Ce sont nos individualités qui, s’identifiant aux plaisirs et aux chagrins qui surviennent, s’accrochant aux uns et rejetant les autres, bloquent le flot de la vie, ne le laissant pas se dérouler selon sa propre intelligence.
Les désirs engendrés par ce moi qui se prend pour un acteur séparé nous dispersent dans ce monde des phénomènes et créent l’habitude de s’identifier à ce qui est vu.
Le désir naît dès que le vécu ne correspond pas à des attentes égotiques et tant que l’illusion de séparation avec la réalité est présente.
Peu importe que le désir soit élevé.
Le désir suppose toujours la présence d’un moi centré sur lui-même qui attend un résultat, une gratification, et qui est blessé s’il ne reçoit pas ce qu’il attend.
Le fondement de la souffrance est : on souhaite quelque chose de différent ou qui n’est pas là.
Nos blessures sont proportionnelles à notre croyance en la réalité de cette idée d’individu séparé et acteur, et de l’attachement que nous lui portons.
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