Espace bien être

Espace bien être

jeudi 30 juin 2011

voir


Les choses ne changent pas
Change ta façon de les voir cela suffit
Lao Tseu

Que rajouter à ces paroles pleines de sagesse et de justesse?
Devant un verre à moitié rempli que voyez vous: un verre à moitié plein ou un verre à moitié vide?
Cela dépend de votre état d'esprit du moment, mais le verre lui est toujours le même!
Notre façon de voir les choses ne change que notre bien être et notre santé. Ne croyez vous pas que cela vaut la peine de voir la vie de façon positive?
Prenez du recul et regardez votre environnement d'un autre œil, avec douceur et compassion, de façon positive.
La pensée positive est un outil efficace!
Elle est simple et limite le mauvais stress celui qui nous détruit peu à peu. Elle nous préserve et nous permet de mieux profiter de la vie, de mieux faire face aux moments difficiles que nous rencontrons et d'en sortir grandis et plus forts.
Cela n'est pas facile au début mais ça vaut la peine!
Alors prenez votre bien être en main et changer votre façon de voir les choses!!!

Bonne journée ensoleillée
Sylvie

la vie


«La vie n'a pas besoin d'être parfaite pour être merveilleuse.» — Annette Funicello

Qu'en pensez vous? Pour moi la vie n'est pas compliquée, c'est nous qui nous la compliquons à souhait car nous voulons toujours plus. Pourquoi ne pas prendre le temps de se poser et de regarder ce qu'il y a autour de nous, de se questionner sur le sens que nous donnons au mot bonheur, à nos attentes.... à la définition que nous avons de la vie et de ce qu'elle nous apporte. Prenons du recul, ouvrons les yeux sincèrement. Personne ne jugera car personne ne saura sauf si nous en décidons autrement. C'est notre vie et c'est notre façon de la mener, si elle ne nous convient pas ne tient il pas qu'à nous d'en changer? Je vous entends d'ici me disant "on ne fait pas toujours comme on veut!", "on a des impératifs, des contraintes..." Certes, mais même si nous devons tenir compte du fait que nous ne sommes pas seuls, n'oublions pas que nous sommes libres et que la liberté de chacun s'arrête là où commence celle des autres. Protégeons notre espace, laissons y entrer les personnes qui respecteront cet espace et tolérons que l'autre soit différent, avec son propre espace, ses propres valeurs.... Dans ce respect ouvrons nous à lui et apprenons à nous découvrir. Personne n'est parfait, personne n'a la solution car il n'y a pas UNE solution mais on a chacun la sienne. Personne n'a tord ou raison, on est tous unique et complémentaire.

Très bonne soirée pleine de doux rêves
Sylvie

jeudi 16 juin 2011

à méditer




"Ne regardez pas en arrière et

ne pleurez pas

sur le passé, car il est passé,

et ne vous en faites pas pour le futur,

car il n'est pas encore arrivé.


Vivez dans le présent et

faites-en quelque chose de magnifique

qui vaille la peine qu'on s'en rappelle.


"Ida Scott Taylor"

mercredi 8 juin 2011

Graines germées


Phytothérapie : Graines germées, le petit potager d’hiver

Oubliez les compléments vitaminiques, minéraux ou enzymatiques ; mangez plutôt des graines germées ! Condensés de micronutriments, ces aliments vivants facilitent la digestion et nous protègent des maladies.

Nous sommes encore en hiver mais le printemps est à portée de main ! En effet, si l’on s’adonne à la préparation de graines germées, cette pratique à la fois très moderne et ancestrale, on bénéficie de la force vitale des végétaux, bien que ceux-ci soient encore en dormance dans notre environnement. Céréales, légumineuses, oléagineuses, aromatiques, la plupart des plantes cultivées se prêtent à ce mode de consommation, à l’exception de celles dont le feuil­lage est toxique (tomate, pomme de terre, etc.). Nous ne parlerons pas des pousses de soja industrielles (germes de haricot mungo), vendues en supermarché, même s’il s’agit pourtant des graines germées les plus connues. Notre propos sera de présenter celles que l’on « cultive » chez soi, avec patience et attention, et qui procurent en toutes saisons des aliments verts et frais.

« Les graines germées constituent les seuls aliments qu’on peut à proprement parler qualifier de vivants, car les plantes sont en pleine croissance au moment où nous les consommons », explique Claudine Richard, naturopathe spécialisée dans l’alimentation vivante. Au cours de la germination, les graines développent d’abord un germe, petite tige qui émerge des semences sorties de leur dormance au contact de l’eau ; puis elles deviennent de jeunes pousses, plus longues et déployant deux petites feuilles issues de la transformation de la graine et de leur enrichissement en chlorophylle.

Certaines graines ne se consomment qu’au stade de germe, à l’instar du sésame ou du pois chiche, qui deviennent moins savoureux après deux ou trois jours de germination. D’autres n’ont d’intérêt nutritionnel et culinaire que sous la forme de jeunes pousses, par exemple la luzerne, aussi appelée alfalfa, le brocoli et la plupart des légumes et plantes aromatiques (fenouil, radis, poireaux, etc.).

L’avoine, le blé, le fenugrec ou le riz peuvent quant à eux être consommés des deux manières. « Les jeunes pousses, fragiles, seront ajoutées aux plats en l’état, tandis que les graines tout juste germées pourront être transformées pour obtenir des pains, des houmous, ou des pâtés végétaux », conseille la naturopathe.

Mode d’emploi : micro-jardinage

La germination est une technique très simple si l’on respecte quelques règles. La première est le trempage des graines dans de l’eau filtrée après les avoir rincées. La durée de trempage est spécifique à chaque espèce, de 3 à 4 heures pour l’alfalfa, de 4 à 5 pour le brocoli et de 6 à 12 pour les lentilles. Les graines sont ensuite égouttées et disposées dans une passoire ou dans un germoir basique du commerce. Il faut les rincer deux fois par jour afin d’éliminer les moisissures ainsi que les enzymes inhibitrices de croissance. La durée de germination pour une consommation optimale est variable, de 3 à 4 jours pour l’alfalfa, 4 à 5 pour le brocoli, 1 à 3 pour les lentilles. On peut les conserver quelques jours au réfrigérateur, après les avoir bien séchées.


Des fabriques de vitamines naturelles

Ces graines sorties de leur dormance représentent une source exceptionnelle de micronutriments. Car la germination correspond à une série de transformations biochimiques de la semence, au premier chef la synthèse de nombreuses vitamines. On raconte que les marins luttaient contre le scorbut grâce à l’ail germé ! Après seulement quelques jours de germination, une céréale, une légumineuse, une oléagineuse ou une plante aromatique rivalise en vitamine C avec l’orange, le cassis et l’argousier. Alors que le grain sec ne présente généralement que des traces infimes de vitamines, les graines germées sont capables d’en réciter presque tout l’alphabet, A, B, C, E, et à des teneurs remarquables au regard de leur légèreté calorique. Pour la vitamine C, préférez les lentilles, le chou rouge, le brocoli, l’alfalfa, ou le cresson. Pour les vitamines B, le blé, l’épinard, le riz et les lentilles.

Digestion allégée

Les semences en train de germer puisent dans leurs réserves de nutriments pour se développer. Pour cela, elles stimulent des enzymes telles que l’amylase qui transforme l’amidon en sucres simples. De la même manière, les lipides sont convertis en acides gras, et les protéines en acides aminés. Lorsque nous les ingérons, les graines sont ainsi rendues plus digestes, grâce à cette « prédigestion » des nutriments ainsi qu’à la présence de ces enzymes qui secondent nos propres enzymes. Par ailleurs, les minéraux et les oligo-éléments contenus dans les semences sont mieux assimilables par l’organisme lorsque celles-ci sont sorties de leur dormance. Germés, le fenugrec, les lentilles, le cresson, les épinards ou le fenouil représentent une bonne source de fer. Le blé, les lentilles, le lin et les épinards apportent du magnésium après germination. Pour le calcium, on choisira notamment les lentilles corail, les haricots azuki et le cresson. Les blés, le brocoli, la carotte et le chou sont particulièrement riches en phosphore, potassium et cuivre.

« La nature est bien faite car les graines les plus faciles à faire germer sont les plus intéressantes », constate Claudine Richard, et de citer notamment le radis, le brocoli, et le blé. Ce dernier, après germination, présente effectivement une valeur nutritive très complète et de fortes propriétés antioxydantes ; après broyage, il peut être utilisé pour la fabrication du fameux pain essène (voir encadré p. 37). Quant aux pousses de brocoli, elles ont fait l’objet de nombreuses recherches. Ainsi, il a été montré que la graine germée pouvait contenir jusqu’à cent fois plus de sulforaphane que la plante adulte. Or cette substance est à l’origine de la bonne réputation du brocoli dans la prévention du cancer. Elle lutterait aussi contre la bactérie responsable des ulcères gastriques et aurait un effet protecteur de la rétine. Selon une étude japonaise, elle combattrait le « mauvais » cholestérol, effet montré au bout d’une semaine à raison de 100 g de pousses de brocoli par jour. En 2009, des chercheurs ont mis en évidence une action contre les allergies des voies respiratoires, notamment l’asthme, le sulforaphane stimulant les enzymes qui luttent contre l’inflammation.

De petites alliées contre les maladies

Des recherches menées sur diverses graines germées, sarrasin, alfalfa, chou rouge ou radis, ont établi des effets protecteurs contre l’inflammation, le cancer et les maladies cardiovasculaires. Elles représentent d’excellentes sources de substances antioxydantes diverses. Globalement, les graines germées peuvent être considérées comme des alliées contre les maladies, et l’on suivra donc le conseil de Claudine Richard, à savoir « varier les graines germées, de la même manière qu’on varie son alimentation ». Pour les personnes en convalescence, les sportifs, les enfants, les femmes enceintes, et tous ceux qui veulent être en bonne forme, notamment en hiver, la germination est un moyen naturel de fabriquer soi-même ses vitamines. Sans compter que les graines germées procurent un véritable plaisir des yeux, faciles à incorporer à tous les plats pour leur saveur et leur équilibre.

Aller plus loin

La mélisse

ancien remède des maux modernes

Au cours de ces dernières années, les chercheurs du monde entier se sont beaucoup intéressés à la mélisse. Cette plante, qui entre dans la composition de nombreux remèdes traditionnels, semble receler de nombreuses propriétés jusqu’ici inconnues, en particulier dans le traitement des dysfonctionnements thyroïdiens, des ulcères et même du sida.

Comme tout ce qui existe à profusion, la mélisse a été peu étudiée par les pharmacologues modernes jusqu’à une date très récente. Cette plante qui fait partie de la pharmacopée universelle depuis la Grèce antique, était jusqu’ici surtout recherchée pour ses bienfaits sur le système nerveux, le système digestif, la circulation et l'immunité. Cependant, des résultats d’études menées au cours des cinq dernières années tendent à confirmer de nombreuses applications nouvelles pour cette plante.

Ainsi, ce n'est qu'en 1999 que des chercheurs allemands ont démontré, études cliniques à l’appui, qu’une crème à base de mélisse diminue non seulement les symptômes et la durée de l’herpès labial, mais aussi sa contagiosité, avec l’avantage de ne pas produire de résistance du virus comme avec les antiviraux de synthèse.

Depuis cette date, les chercheurs ont poussé plus loin les investigations sur cette plante dont l’emploi pourrait s’adresser à un large spectre de pathologies « modernes » comme :

  • Les problèmes thyroïdiens : la mélisse agit par inhibition de la désiodation des hormones thyroïdiennes.
  • Certaines mycoses et plus particulièrement celles dues au cham-pignon Aspergillus candida.
  • Les ulcères sur lesquels la mélisse (en extrait alcoolique) provoque de nettes améliorations grâce à la présence de flavonoïdes aux propriétés anti-radicaux libres.
  • Les cas de démence due aux dommages créés par les radicaux libres (maladie d’Alzheimer) que la mélisse améliore grâce à son activité anti-oxydante.
  • Le sida : l’extrait aqueux de mélisse inhiberait efficacement la réplication du HIV-1. Elle permettrait également de prévenir le développement de la maladie chez les porteurs asymptomatiques du virus. On ne connaît toutefois pas encore le principe actif en cause.

Avec la mélisse, aucun effet secondaire ou indésirable n’a été constaté jusqu’à présent. Au moment où anxiété, stress, ulcères, maladies thyroïdiennes, mycoses, infections microbiennes et virales semblent se développer, pourquoi se priver d’une plante aussi commune et aux propriétés si nombreuses ?

jeudi 2 juin 2011

Les deux visages du soja



Phytothérapie : les deux visages du soja

L’incroyable richesse nutritionnelle du soja fait son succès et sa réputation d’aliment santé, au point de devenir en moins de vingt ans, l’un des aliments les plus consommés au monde. Mais à force d’être présent partout, n’en abuse-t-on pas ?

Le soja (ou soya) est une légumineuse comme la fève, la lentille ou le haricot blanc. Mais on le consomme de façon différente, sous forme de « lait » (jus ou filtrat de soja), de yaourt ou de fromage (tofu). Pratiquement inconnues en Occident il y a cent ans, les préparations à base de grains de soja sont devenues incontournables en moins de vingt ans, répondant aux problèmes spécifiques des personnes soucieuses de leur santé, des végétariens et des intolérants au lactose. Ceux qui désirent diminuer leur consommation de matières grasses ou ceux qui rencontrent des problèmes de peau liés à une allergie alimentaire y trouvent aussi un grand intérêt. Il faut dire que les grains de cette plante grimpante possèdent une composition nutritionnelle unique dans le règne végétal. Mais sans transformation, à l’exception de l’edamamé (grains verts immatures), il est indigeste, contrairement aux autres légumineuses et à ses cousins le haricot mungo ou l’azuki. Le vrai soja est une source d’antioxydants stimulant du système immunitaire, il contient aussi des œstrogènes végétaux, des protéines et de bonnes matières grasses (acides gras poly-insaturés dont les oméga 3) dépourvues de cholestérol.


Riche mais imparfait

Les végétariens ont longtemps cru que le soja pouvait remplacer la viande. Cela est vrai du point de vue de sa teneur en protides (40 % en moy­enne, soit presque autant que la viande) et aussi du fait qu’il comprend les huit acides aminés essentiels. Mais, malgré cette composition exemplaire, deux de ses acides aminés, la méthionine et la cystine, sont en trop faible quantité pour que ce cocktail soit totalement assimilable. Ce défaut n’autorise donc pas le soja à remplacer les protéines animales sans engendrer des carences protéiques. Il est également faux de croire que l’association dans un même repas de soja et de céréales qui recèlent généreusement ces deux acides aminés va permettre de combler ce déficit : les fibres de ces dernières rendent impossible la bonne assimilation des nutriments. La combinaison céréales et soja ne fonctionne donc pas.

Le soja contient également un grand nombre de toxines naturelles susceptibles de dérégler le métabolisme thyroïdien chez les personnes carencées en iode. L’acide phytique bloque l’assimilation du fer, du zinc, du cuivre, du magnésium et du calcium issus de l’ensemble des aliments ingérés. Toutefois cette substance nocive disparaît quand le soja est cuit, germé ou fermenté.

Par ailleurs, les intolérants au lait de vache ont vu dans le « lait » de soja (obtenu à partir d’un filtrat des graines réduites en purée, appelé tonyu au Japon) un prodigieux substitut. Si ce jus végétal est dépourvu de lactose, il est en revanche très riche en isoflavones, désignées comme phyto-œstrogènes et à l’origine de la polémique sur les vertus du soja.


Complexité des phyto-hormones

Les isoflavones, mais aussi la lécithine dont la teneur est également très élevée dans le soja, sont des composés végétaux antioxydants qui jouent un rôle comparable à celui des œstrogènes. Si leur rôle de régulateur physiologique peut être un atout pour corriger, chez certaines femmes, une insuffisance en œstrogène en période de ménopause – afin d’éviter, par exemple, les bouffées de chaleur –, pour d’autres il peut engendrer des actions ou réactions hormonales propices à induire, à stimuler, voire à multiplier les cellules cancéreuses ou à accélérer le mécanisme cancéreux.

Selon la forme que prend le soja (tofu, miso, lait…), la présence de ces isoflavones varie de quelques milligrammes à 50 mg par portion. Le lait et le yaourt seraient les plus riches en isoflavones tandis que le tofu (ou fromage de soja) en possède les plus petites quantités. Car, lors du processus de fabrication du tofu, les phyto-œstrogènes – qui sont associés aux protéines solubles – sont éliminés avec son petit lait.

Le problème est encore plus sensible avec les nombreux compléments alimentaires préparés à partir d’extraits de la graine et destinés aux femmes ménopausées. Selon les préparations, la dose représente de quelques milligrammes à presque 100 mg d’isoflavones par gélule. Un tel dosage doit être évité chez les femmes ménopausées n’ayant pas été confrontées au soja auparavant (cet aliment n’étant pas traditionnel dans notre cuisine), surtout si la personne présente des antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein. Cette alerte sur le soja a permis de comprendre que cet aliment possède des principes actifs très puissants et une dualité d’effets. Selon le terrain, un mauvais équilibre hormonal sera amélioré ou au contraire amplifié. Pour Catherine Bennetau-Pelissero, une scientifique spécialiste de la nutrition-santé, il s’agit d’un « alicament qui relève de la prescription médicamenteuse pour une ou des indications avec une posologie adaptée réservée à certains moments de la vie ». Selon les études de cette scientifique, il apparaît que la consommation quotidienne d’un yaourt, d’une crème dessert et de céréales à base de soja, plus deux litres de lait de soja par semaine, peut se révéler excessif chez une femme aux menstruations douloureuses et irrégulières.

Car nous transposons maladroitement les habitudes culinaires asiatiques. Contrairement aux idées reçues, les Asiatiques ne consomment pas de manière massive et quotidienne le soja. Les traditions alimentaires sont très différentes.


Éviter les excès

Côté du Soleil levant, la prise alimentaire est raisonnée, sans excès, et le soja est présent sous forme trempée et pressée (tofu, miso) ou fermentée (tempeh, natto, shoyu, tamari). Sous ces formes, les isoflavones sont significativement éliminées. En Occident, ceux qui ont adopté le soja le consomment de façon excessive et essentiellement sous forme de lait et de yaourt. D’après les travaux de Cathe­rine Bennetau-Pelissero, notre flore intestinale n’étant pas la même non plus que celle des Japonais, le soja a des conséquences différentes sur notre métabolisme. Pour adapter le soja à notre métabolisme, il doit être consommé ponctuellement et sous forme fermentée, ainsi il possède plus d’avantages que d’inconvénients. Réjouissons-nous, sous cette forme, de nombreuses préparations existent, aussi intéressantes gustativement que nutritionnellement. 

À lire

Eliminer l'excès d'eau

Par Nicole Coudeville (Plantes et Santé)
Aromathérapie : Éliminer l’excès d’eau

Surtout visible dans la partie basse du corps, avec les chevilles qui enflent, la rétention d’eau est désagréable. Agissez avant que l’inconfort ne devienne vraiment pénible.

C’est surtout au niveau des pieds, des chevilles et des jambes qu’on voit le gonflement des tissus même si parfois la rétention d’eau est plus générale. Le massage quotidien des jambes est essentiel afin de prévenir au mieux ces problèmes de stagnation. Cela favorise une meilleure circulation de la lymphe.


Massage aux gants de soie


Le massage aux gants de soie est dynamisant
. Outre l’élimination des cellules mortes, il favorise le drainage des toxines et améliore la nutrition des tissus. Ce massage se fait à sec et se pratique plutôt le matin, par exemple avant la douche.

Préparation 

1 paire de gants de soie.

  1. Avant la douche, enfilez les gants de soie.
  2. Commencez par passer doucement sur le visage.
  3. Massez vigoureusement de haut en bas l’ensemble du corps en veillant à pratiquer des mouvements circulaires au niveau des articulations et des mouvements longitudinaux dans la longueur des membres.
  4. Ne massez pas la poitrine.
  5. Massez à l’horizontale et en diagonale la zone abdominale.
  6. Finissez par les chevilles et le dessus des pieds.

Massage aux huiles essentielles


Les huiles essentielles de cyprès et de lentisque pistachier décongestionnent les systèmes veineux et lymphatique
. Le cyprès permet de réduire l’œdème. L’huile essentielle de cèdre a une action favorable sur la rétention hydrolipidique et la cellulite, elle stimule le drainage de la lymphe. L’huile de macadamia est intéressante pour sa fluidité. Cette synergie est déconseillée en cas de grossesse.

Préparation 

  • 1 flacon compte-gouttes foncé de 50 ml
  • 3 ml d’HE de cyprès
  • 3 ml d’HE de lentisque pistachier
  • 4 ml d’HE de cèdre de l’Atlas
  • huile végétale de macadamia.

  1. Versez les huiles essentielles dans le flacon.
  2. Complétez avec l’huile de macadamia.
  3. Homogénéisez la solution en agitant.
  4. Appliquez 8 gouttes localement en massant très doucement de l’extrémité du membre vers le haut du corps.
  5. Pratiquez matin et soir, 3 semaines par mois pendant 3 mois.

  6. Un lit en pente douce


    Pour améliorer l’élimination de l’eau pendant le sommeil, on relèvera de 7 cm le pied du lit, à l’aide de cales de bois par exemple.


  7. Boire pour chasser l’excès d’eau


    L’excès d’eau peut être dû à une mauvaise élimination par les reins
    . On cherchera donc à favoriser le drainage par l’utilisation de plantes dont les principes actifs auront été extraits à l’eau. Cette option devra être évitée par les personnes qui souffrent d’insuffisance rénale. 

    Rafraîchissement au cyprès et au cèdre


    Le cyprès sous forme d’hydrolat va aussi soutenir l’action des reins. Il redonne de la tonicité au système lymphatique. Le cèdre active le parcours de la lymphe et décongestionne le petit bassin.

    Préparation

  8. 1 litre d’eau de source
  9. 1 cuiller à soupe d’hydrolat de cyprès ou 1 cuiller à soupe d’hydrolat de cèdre.

  1. Versez un des hydrolats dans le litre d’eau.
  2. Agitez avant de boire.
  3. Buvez le litre de boisson dans la journée, en 3 ou 4 gorgées à chaque fois.
  4. Alternez cyprès et cèdre, 1 jour sur 2, pendant 3 semaines.

  5. Infusion de reine-des-prés


    La reine-des-prés encourage les reins à éliminer l’eau et permet de réduire l’œdème. Elle a une action anticellulite et entraîne une augmentation du volume urinaire. On utilise les sommités fleuries.

    Préparation 

  6. 1 balance de précision
  7. 20 g de reine-des-prés
  8. 1 litre d’eau de source.

  1. Mettez l’eau dans une casserole et portez à ébullition.
  2. Retirez du feu.
  3. Ajoutez les fleurs de reine-des-prés, couvrez et laissez infuser pendant 10 minutes.
  4. Filtrez.
  5. Prenez 3 tasses par jour de préférence avant 17 heures pour éviter de vous lever durant la nuit.
  6. Faites cela pendant 10 jours et renouvelez si nécessaire.

Favoriser le drainage


  • Nager est un excellent moyen pour favoriser le drainage lymphatique. En effet, une heure de natation permettrait à la lymphe de couvrir la distance qu’elle parcourt normalement en 24 heures.
  • Il faut éviter la station debout sur place de manière prolongée, il faut bouger le plus possible.
  • Le soir à la maison, relevez les jambes à l’aide d’un coussin afin qu’elles soient plus hautes que le bassin pendant au moins 15 minutes.
  • Évitez de consommer trop de sel, le sel retient l’eau.
  • Ne buvez pas beaucoup d’eau à la fois. En effet, une trop grande quantité d’eau absorbée en une seule fois constitue une surcharge de travail pour les reins. Il vaut mieux boire de petites doses en choisissant une eau faiblement minéralisée tout au long de la journée, y compris quand la soif ne se fait pas directement sentir.
  • Le problème de la rétention d’eau touche particulièrement les femmes car parfois les hormones sont en cause. Cela peut être le cas quand il y a un excès d’œstrogènes. C’est parfois aussi un des symptômes du syndrome prémenstruel, ou une conséquence des bouleversements hormonaux de la ménopause. Il faudra alors explorer ces pistes de façon plus spécifique.
• « 49 méthodes pour soulager les jambes », de Pierre Sébire Éd. J. Lyon, 17 €.