Espace bien être

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lundi 28 février 2011

Matin magique

«Le rêve, c'est le luxe de la pensée.»
– Jules Renard


Rêver à un magnifique chalet dans les montagnes n’est pas plus difficile que de rêver à une vieille caravane. Imaginer le plus merveilleux emploi possible n’exige pas plus d’énergie qu’en imaginer un moins satisfaisant. Dessiner un diamant n’est pas plus coûteux que de dessiner un bouton de chemise, et les deux prennent à peu près autant de temps.

Dans le monde du rêve, toutes les possibilités sont sur un pied d’égalité... Rien n’est hors de notre portée, aucune ressource ne peut être épuisée, et la seule chose que l’on doive faire pour goûter à ce qui nous fait vibrer est de décider d’y penser. Mais dites-moi,.. qu’attendons-nous pour en profiter? ;-)


Bonne journée!
Marie-Pier

vendredi 25 février 2011

La ménopause






La ménopause… en douceur


Elle commence vers 45 ans et se termine vraiment dix ans plus tard. Pendant ce temps, certaines femmes souffrent de troubles désagréables : bouffées de chaleur, prise de poids, nervosité, tristesse… Les traitements naturels, plantes en tête, permettent de les éliminer pour passer en douceur ce cap délicat. Nos explications.

Depuis que les traitements hormonaux substitutifs ont été mis au point par les grands laboratoires pharmaceutiques, un discours dominant s’est installé dans le corps médical. Le message en est simple : il faut absolument prendre des hormones à l’approche de la ménopause pour éviter les troubles. Il est souvent véhiculé de manière très culpabilisante par certains médecins, qui n’hésitent pas à traiter d’irresponsables les femmes qui refusent de se plier à ce diktat.
Pourtant, elles n’ont pas forcément tort ! Ces traitements hormonaux sont loin d’êtres vraiment dénués de risques. Mal dosées ou mal associées, ces hormones semblent augmenter les risques de cancer du sein chez certaines femmes.
Mieux vaut donc se tourner vers des méthodes plus naturelles, plus douces et… très efficaces !

À chacune sa ménopause

D’abord, toutes les femmes ne sont pas égales devant la ménopause. Voilà qui montre bien l’absurdité des traitements à grande échelle, identiques pour toutes. « J’ai commencé à sentir les premiers symptômes très tard, après 50 ans, raconte Solange. C’était assez léger : quelques bouffées de chaleur, quelques vertiges… Mais rien d’insupportable. J’ai tout de même suivi un traitement que m’a donné mon médecin homéopathe et très vite, tout cela s’est arrêté. Depuis, je ne ressens plus aucun trouble ».
Francine, elle, a connu davantage de difficultés. « J’ai été réglée très tôt, raconte-t-elle, et j’ai toujours eu des règles très douloureuses. J’avais à peine 43 ans lorsque mon cycle a commencé à être perturbé : d’abord des règles plus rapprochées, plus abondantes et plus douloureuses que jamais. Un cauchemar qui se reproduisait toutes les trois semaines ! Puis le rythme s’est calmé, les épisodes se sont espacés, mais j’ai commencé à avoir des bouffées de chaleur très intenses, suivies de sueurs froides. J’étais très déprimée. Ma peau devenait de plus en plus sèche. J’avais peur de l’ostéoporose.

Qu’est-ce qui se passe alors dans le corps d’une femme ?

Et pourtant, je n’arrivais pas à me décider à aller voir un médecin. J’avais peur qu’il me donne des hormones de substitution, et je n’en voulais à aucun prix car ma sœur aînée était décédée peu de temps auparavant d’un cancer du sein, et le discours médical sur les traitements hormonaux de substitution me terrifiait. J’ai fini par consulter un naturothérapeute, qui m’a d’abord tranquillisée. Il m’a expliqué avec beaucoup de patience ce qui se passait dans mon corps, et m’a conseillé un réglage alimentaire, des hormones végétales (soja et yam), des plantes, des vitamines. Les résultats ont été très rapides. Époustouflants ! Depuis, je me sens en pleine forme ! ».

De fait, dans le corps des femmes se produit, aux abords de la cinquantaine, une petite révolution. La ménopause est caractérisée par l’arrêt total des règles. Elle est effective lorsque la femme n’a plus de saignements depuis au moins un an. Avant cela, on parle de pré-ménopause. Cet arrêt signe la fin de la période de fécondité. Une femme ménopausée ne dispose plus d’aucun ovule fécondable. Le cycle menstruel, destiné à faire descendre chaque mois dans l’utérus un œuf susceptible de rencontrer un spermatozoïde, n’a donc plus de raison d’être. L’intense ballet hormonal qui organisait chaque mois ce scénario immuable se calme donc peu à peu. Et c’est justement la raison des symptômes.

Oestrogènes et progestérone

« Quand les règles sont encore normales, elles se décomposent en deux temps, explique Danielle Roux, docteur en pharmacie et spécialiste des plantes, dans Phyto Femme (Édition Similia/Hachette). Tout d’abord, la sécrétion d’œstrogènes, du 1er au 14ème jour du cycle, ce qui aboutit à la production de l’ovule. Ensuite, c’est la progestérone qui entre en scène, du 14ème au 28ème jour, préparant la nidation de l’œuf fécondé en cas de grossesse. S’il n’y a pas eu de fécondation, les sécrétions s’arrêtent et les règles se produisent ».

Pendant la pré-ménopause, c’est d’abord la progestérone qui se raréfie. C’est à cette diminution que l’on doit l’irrégularité des règles. Ensuite, les oestrogènes commencent à leur tour à se tarir. C’est à cette seconde diminution que l’on doit l’arrêt total des règles. Les symptômes sont provoqués dans un premier temps par les variations brutales des taux d’hormone dans le corps (bouffées de chaleur, irritabilité…), puis par leur tarissement total (sécheresse de la peau, sécheresse vaginale, perte de densité osseuse…).

La ménopause n’est pas une maladie

La ménopause n’a rien d’une maladie ! C’est une période tout à fait normale de la vie des femmes. Pourtant, certaines femmes la vivent comme un soulagement et d’autres comme une calamité. « Je ne me sentais plus moi-même, reprend Francine. J’avais l’impression que ma vie allait s’arrêter et que j’allais devenir une vieille femme, comme les femmes en noir et aux cheveux gris qui peuplaient mes souvenirs d’enfance. Pourtant, j’étais encore active, j’avais une vie sociale intense, je voyageais beaucoup… Et j’avais l’impression que tout cela allait s’arrêter ».
Au contraire, Solange attend le cap fatidique avec impatience : « Je ne suis pas tout à fait ménopausée car j’ai encore, de temps en temps, des saignements sporadiques. Je suis impatiente d’être enfin débarrassée de tout cela. J’ai eu trois enfants, j’ai rempli mon contrat en tant que mère. Je peux enfin me sentir femme. C’est comme si la ménopause me rendait à moi-même ! ».

À chaque pays ses manifestations…

Il semble que les femmes qui vivent bien leur ménopause sur un plan psychologique en subissent moins les symptômes désagréables. D’autres différences apparaissent selon les pays. Aux Etats-Unis, 85 % des femmes ont des bouffées de chaleur à l’approche de la ménopause, alors qu’elles ne sont que 18 % en Chine et au Japon, et près de 60 % en Malaisie. Ces différences sont probablement dues aux différences alimentaires.
En France, le chiffre officiel se situe autour de 70 %
. Il est donc important de trouver des traitements naturels pour soulager ces symptômes sans risquer de créer d’autres déséquilibres qui pourraient, avec le temps, s’avérer plus graves. C’est possible ! Les plantes, notamment, offrent une très large gamme de traitements.

Les bouffées de chaleur

Pour soulager les bouffées de chaleur, il faut rétablir un équilibre hormonal. Il existe des plantes qui ont une activité hormonale. On les appelle «œstrogène-like».

  • La sauge : elle stimule l’activité des ovaires et elle freine l’excès de sueur. Danielle Roux conseille de la prendre sous forme de gélule de poudre totale dosée à 300 mg, 1 matin et soir. La sauge sera encore plus efficace si vous prenez ces gélules avec une tisane de mélilot : 2 pincées de sommités fleuries pour 1 litre d’eau bouillante, laissez infuser 5 minutes.
  • Le houblon : lui aussi favorise la production des oestrogènes par le corps. En infusion, comptez 15 g de feuilles et d’écorce pour 1 litre d’eau bouillante, laissez infuser 10 minutes. Buvez trois tasses par jour.
  • Le soja : c’est la plante la plus riche en oestrogènes naturels. Il suffit de manger chaque jour 60 g de graines de soja germées pour que les symptômes cessent. Il faut compter 15 jours de traitement avant de constater des effets. Responsables : les isoflavones qui sont présents en très grande quantité dans cette plante. Vous pouvez manger du soja en salade à tous les repas, utiliser la farine de soja ou le tofu dans vos préparations culinaires. Vous pouvez aussi le prendre sous forme de gélules (en pharmacies et parapharmacies).


La tristesse et la déprime

Si vous êtes déprimée, n’attendez pas trop pour vous traiter. Si vous êtes vraiment dépressive, ne vous ruez pas tout de suite sur les antidépresseurs chimiques. Il existe une plante très efficace contre ces baisses de tonus psychique, accompagnées de tristesse, voire de désespoir.

  • Le millepertuis : de très nombreuses études, notamment aux États-Unis et en Allemagne, ont montré que cette plante, lorsqu’elle est suffisamment concentrée en principes actifs, donne des résultats comparables à ceux des antidépresseurs chimiques, les effets secondaires en moins. En cas de simple déprime, prenez chaque jour 3 tasses d’infusion (20 g pour un litre d’eau bouillante, faites infuser 10 minutes). En cas de vraie dépression, vous devrez consommer des extraits plus « musclés » (gélules, extraits hydro-alcoolique…) qu’il vaut mieux absorber sous contrôle médical.

La fatigue physique et psychique

Tous ces bouleversements ont de quoi vous fatiguer ! Votre organisme doit fournir des efforts supplémentaires pour faire face et s’adapter. S’ajoute à cela une fatigue psychique chez les femmes qui redoutent cette période et se sentent diminuées par la disparition des règles. Voici les bonnes armes végétales.

  • Le romarin : c’est une arme de choix contre la fatigue permanente. Dans son livre Phyto Femme, Danielle Roux conseille de le prendre associé au fenugrec et au fenouil. Faites préparer par un pharmacien spécialisé des gélules contenant un mélange de poudre de plantes, à raison de 100 mg de romarin, 100 mg de fenouil et 150 mg de fenugrec par gélule. Prenez ensuite 1 gélule avant chaque repas.
  • Le ginseng : il ne faut pas l’oublier dans cette panoplie végétale anti-fatigue ! Cette plante aide l’organisme à s’adapter aux situations de crise. Elle a des vertus toniques importantes, sans être excitante. Vous pouvez consommer de la racine fraîche (croquez un morceau chaque matin) ou vous tourner vers les gélules de poudre (dosées à 300 mg) à raison d’une gélule chaque matin.

La fragilité osseuse

Non ! Toutes les femmes ne font pas forcément de l’ostéoporose à la ménopause. Ce discours totalitaire a été martelé par les laboratoires pharmaceutiques pour inciter toutes les femmes à suivre des traitements hormonaux substitutifs. Il n’en demeure pas moins que, chez celles qui ont déjà une faible densité osseuse, à cause notamment d’une alimentation carencée en calcium au cours des décennies précédentes, le problème peut s’intensifier à la suite du manque d’hormones. Car celles-ci participent à la fixation du calcium dans la trame de l’os. Là encore, la consommation de soja permet de freiner considérablement et naturellement le processus. Il convient aussi de faire attention à l’apport de calcium alimentaire. « Il n’est pas besoin de vous gaver de fromages, au risque de faire monter le cholestérol, prévient Danielle Roux. Les algues, les fruits de mer, les céréales complètes, le soja, les légumes secs, les légumes verts, les fruits… sont aussi d‘excellentes sources de calcium, associé correctement au phosphore qui en assure la fixation ». Il convient d’y ajouter une plante.

  • La prêle : c’est une plante très reminéralisante. Elle est très riche en silice, ce qui lui permet d’améliorer en même temps l’état du cartilage, des tendons et des ligaments. Toute la machine articulaire en profite ! Elle se consomme en décoction : 50 g pour un litre d’eau froide, faites bouillir 10 minutes puis infuser 10 autres. Buvez 3 tasses par jour.


Matin magique

«Ce que l'on crée en soi se reflète toujours à l'extérieur de soi. C'est là la loi de l'univers.»
– Shakti Gawain


Quel genre de journée vivrez-vous? Vous pouvez le découvrir dès maintenant même si elle vient tout juste de commencer. Non, je n’insinue pas que votre avenir est écrit dans le ciel ou dans les feuilles de thé – quoiqu’il soit peut-être écrit dans les feuilles de thé, à bien y penser... Je ne connais rien à ce sujet, donc je n’ose pas m’avancer. Ce que je peux affirmer avec certitude, par contre, c’est que vous pouvez toujours ressentir à l’intérieur de vous ce qui s’apprête à se passer. L’essence de ce qui se prépare, du moins. Vous avez en vous la semence de tout ce qui est sur le point de germer.

Portez attention à votre état actuel, à votre dialogue intérieur, au fil de vos pensées... Les heures qui suivront seront à l’image de ce qui vous habite maintenant. Oui, votre journée sera une version peut-être légèrement différente, mais probablement amplifiée de la journée que vous êtes déjà en train de passer. Est-ce ce que vous voulez?

Peut-être choisirez-vous donc de prendre un moment ce matin pour décider officiellement que vous vivrez une journée magique. Ou encore mieux: peut-être déciderez-vous de semer cette magie à l’intérieur de vous immédiatement, sans tarder. Il me semble que c’est la meilleure façon de ne pas la laisser s’échapper... ;-)

Si je pouvais lire les feuilles de ma tisane, je suis sûre qu’elles vous prédiraient un superbe week-end.
Marie-Pier

mercredi 23 février 2011

planres

Je mets quelle plante dans mon salon ?

Mettre un peu de verdure chez soi, ça a du bon. Mais encore faut-il savoir quelle plante va dans quelle pièce, c'est mieux. On vous dit tout sur les plantes qui trouveront leur place dans un salon.





Je mets quelle plante dans mon salon

Thinkstock

Pièce de vie souvent plus spacieuse et lumineuse, le salon peut accueillir une, voire plusieurs plantes pour mettre un peu de vert dans son intérieur. Mais quelle plante choisir parmi toutes les variétés qui existent ? Bonne question ! Chaque plante possède des vertus non négligeables et c'est précisément ces vertus qui détermineront leur situation dans un intérieur.

De nombreuses plantes sont considérées comme des plantes dépolluantes qui ont la faculté d'absorber les particules d'éléments nocifs dans l'air comme le benzène ou l'ammoniac. C'est par exemple le cas du Yucca, une plante vivace remarquable par ses feuilles dures en forme d'épée.


Dans le même style, le Dracaena marginata, ou dragonnier de Madagascar, est réputé très efficace contre les principaux agents polluants domestiques. C'est même la NASA qui a réalisé une étude en 1989 et en a démontré toutes les vertus ! Utilisé comme plante d'intérieur le Dracaena doit être arrosé très modérément et ne doit autant que possible pas être exposé trop longtemps à des températures inférieures à 10°C.


Enfin, le Kentia, qui fait partie de la famille des palmiers, constitue une plante dépolluante très efficace contre les composés organiques volatiles comme le benzène, l'hexane ou le toluène.



Yucca Dracaena Kentia

Matin magique

«La cause première du malheur n’est jamais la situation, mais toujours les pensées qui concernent celle-ci.

Soyez donc conscient des pensées qui vous viennent et dissociez-les de la situation qui est toujours neutre, qui est toujours telle qu’elle est. Il y a la situation et il y a vos pensées à son sujet. Au lieu d’inventer des histoires, tenez-vous-en aux faits. Affronter les faits redonne toujours du pouvoir.»
– Eckhart Tolle, Unité avec toute vie


Quand on pense au courage, on pense généralement à cet élan passionné qui nous amène à enclencher un mouvement extérieur malgré nos peurs – par exemple: faire un premier pas même si on n’y croit pas, s’écouter malgré la possibilité de déplaire, prendre les devants et s’élancer, etc.

En lisant la citation d’Eckhart Tolle, c’est une autre forme de bravoure qui me vient à l’esprit... Je pense à cet élan un peu plus subtil, mais tout aussi puissant, qui nous amène à nous élever au-dessus des situations et à prendre la décision de les vivre différemment.

Bon jeudi magique!
Marie-Pier

Le bicarbonate de sodium

Pratique, économique et écologique, cette poudre blanche chère à nos grand-mères revient en force dans nos armoires à pharmacie pour remplacer certains médicaments!

Mal de gorge
Diluez une c à c rase de bicarbonate dans un verre d'eau, éventuellement enrichi du jus d'un demi citron. Faire des gargarismes deux à trois fois par jour pour un soulagement immédiat.

Digestion
Aigreurs d'estomac, remontées acides, ballonnements... quels que soient vos petits désordres d'ordre digestif, le bicarbonate peut vous soulager.
Buvez un grand verre d'eau additionné d'une c à c de cette poudre blanche. Mais attention, n'abusez pas de ce remède.
Si vous continuez de souffrir de maux de ventre, consultez votre médecin!

Boutons
Pour assainir votre peau, concoctez un soin du visage à base de bicarbonate.
Humidifiez votre peau, prenez un peu de poudre blanche dans vos mains et étalez la sur le visage. Pour un effet gommant, gardez ce masque 1 à 2 mn avant de vous rincer abondamment.
En cas de boutons à traiter, maintenez en place 3 à 5 mn.

Relaxation
Faites vous couler un bain et y ajouter un verre de bicarbonate. Vous bénéficierez de ses vertus apaisantes mais aussi régénératrices .
Par ailleurs vote peau en ressortira comme exfoliée.

Brûlure
Préparez de l'eau bicarbonatée (3 ou 4 c à s par litre) que vous conserverez au réfrigérateur une dizaine de jours. En cas de petite brûlure versez cette eau très froide sur votre peau afin de vous soulager immédiatement.

Action anti-pesticide
Afin d'être certain d'éliminer tous les produits chimiques de vos fruits et légumes à consommer avec la peau (afin de conserver le maximum de vitamines), frottez les avec un peu de bicarbonate ou faites les tremper dans de l'eau bicarbonatée. Rincez les ensuite abondamment avant de les essuyer.

(A lire:
"le bicarbonate malin"
Michel DROULHIOL)



vendredi 18 février 2011

Allergies printanières

Ne laissez pas les allergies vous gâcher le printemps

Phytothérapie : Ne laissez pas les allergies vous gâcher le printemps

Les marronniers, les peupliers et les mûriers fleurissent, l’herbe verdoie et, dans la douceur printanière, virevoltent les grains de pollen. Pour les allergiques, c’est le début du cauchemar. Picotements, éternuements incontrôlables, yeux larmoyants. Les moins chanceux ont droit à des démangeaisons, des maux de tête et des difficultés respiratoires qui peuvent dégénérer en crise d’asthme.

Vous êtes allergique au printemps… L’arrivée des beaux jours vous plonge dans le désarroi. La faute au foin, au plantain, à l’armoise, au bouleau, au noisetier, au marronnier, au peuplier, au mûrier. À vous les larmes et le nez bouché avec en prime un effet fontaine que rien ne semble pouvoir tarir…
En un mot, dès que les niveaux de pollens montent vous souffrez de rhinite allergique saisonnière communément appelée rhume des foins.

Pour lutter contre l’allergène, votre organisme libère des anticorps, mais aussi de l’histamine qui déclenche une inflammation et son lot de symptômes. Résultat : le nez coule tout en étant bouché, les yeux pleurent, les éternuements sont incontrôlables et arrivent en salves, le palais démange, la gorge est irritée. Du coup, vous êtes fatigué, votre sommeil est perturbé, et vous êtes d’une humeur massacrante.

Vous êtes prêt à vivre en ermite pour arrêter ce calvaire. Limiter vos sorties pendant les pics de pollen, c’est-à-dire le matin. Préférer les promenades juste après la pluie, car la concentration de pollen dans l’air est moins forte à ce moment-là. Porter des lunettes de soleil, même par temps couvert. Dormir calfeutré, les fenêtres hermétiquement fermées pour éviter que le pollen n’entre dans la chambre, surtout à l’aube. Éviter les week-ends de tous les dangers, ceux à la campagne. Retirer tapis et rideaux qui attirent le pollen. Ne pas faire sécher le linge à l’extérieur. Se laver les cheveux tous les soirs car les pollens y adhèrent. Et adopter la solution la plus radicale, celle qui consiste à se shooter aux antihistaminiques.


  • Et si la solution était dans votre assiette ?

Arrêtez de vous flageller. Il existe un moyen plus doux et plus naturel, tout en étant aussi imparable, de prévenir l’allergie saisonnière et, au cas où elle surviendrait, de la soulager. Une alimentation adaptée, des vitamines et des huiles essentielles judicieusement choisies, et tout un panel de plantes qui ont prouvé leur efficacité pendant les périodes critiques.
Comme souvent, les fruits et légumes sont nos meilleurs alliés. Ils regorgent de substances qui empêchent les allergènes de faire leur nid, calment les réactions disproportionnées de l’organisme lors de l’allergie, offrent des antioxydants
précieux aux poumons pour leur permettre d’évacuer les envahisseurs. À vous les pomelos, oranges et kiwis…


  • Êtes-vous allergique aux oignons ?

Abusez des aliments riches en quercétine, un flavonoïde antioxydant et anti-inflammatoire qui augmente votre résistance aux allergies et dont l’action est renforcée par la présence de vitamine C (qui a une action antioxydante sur les cellules des voies respiratoires). La quercétine atténue et espace les crises en inhibant la formation des médiateurs de l’inflammation – les prostaglandines et les leucotriènes – en même temps qu’elle empêche la libération de l’histamine (la substance qui déclenche les allergies). On en trouve dans une grande variété d’aliments comme les oignons rouges et jaunes, les poireaux, les pommes, les baies, le thé noir, les brocolis et les noix.
Pour améliorer votre respiration, rien de tel que la vitamine B5, un super-décongestionnant nasal. Vous en trouverez dans les abats, la levure de bière et le jaune d’œuf. Et pour atténuer les inflammations de la gorge, abusez des poissons gras tels le maquereau et le saumon sauvage, riches en acides gras oméga 3. Enfin, saupoudrez copieusement vos plats de curcuma. Cette épice a montré des effets positifs sur les médiateurs de l’inflammation. Ce qui leur confère un intérêt dans le traitement des allergies telles le rhume des foins.


  • Aimez-vous l’ananas ?

Autre substance d’origine naturelle particulièrement efficace : la bromélaïne. Cette enzyme dont regorge l’ananas a une action puissante sur les médiateurs de l’inflammation. C’est un protéolytique qui stimule la
production et la libération de prostaglandines anti-inflammation, tout en réduisant les prostaglandines pro-inflam­mation qui favorisent la rougeur et les démangeaisons lors des réactions allergiques.
Pensez aussi à prendre du bourgeon de cassis. Adaptogène, il renforce l’organisme et l’aide à faire face aux allergies et à surmonter les périodes difficiles. Il rééquilibre le terrain allergique et procure un rapide soulagement.


  • Avez-vous pensé aux probiotiques ?

Mais une mauvaise digestion peut aussi aggraver les difficultés respiratoires. Privilégiez donc les plats légers et digestes. Moins vous surchargerez votre système digestif, mieux vous pourrez vous défendre contre les allergènes. Et pour mettre toutes les chances de votre côté, améliorez votre flore intestinale. Entamez une cure de probiotiques dès aujourd’hui.
Enfin, buvez des tisanes. Les feuilles d’orties vous permettront de réduire l’intensité des éternuements. Et la camomille vraie vous soulagera en atténuant les inflammations nasales.


  • L’ordonnance de l’homéopathe

Poumon histamine 15 CH (5 granules trois fois par jour).
Pollens 15 CH (5 granules matin et soir).
Sabadilla 9 CH contre les éternuements en salves (5 granules trois fois par jour).
Euphrasia officinalis 9 CH contre les larmoiements (5 granules trois fois par jour).
Allium cepa 9 CH contre l’écoulement nasal quasi continu (5 granules trois fois par jour).
Docteur Sylvie Wainer, pédiatre homéopathe


  • La recommandation de l’herboriste

Une heure avant de vous coucher, diffusez : 10 gouttes d’HE d’estragon (antiallergique), 10 gouttes d’HE de camomille matricaire (antiallergique), 10 gouttes d’HE de pin des montagnes (respiratoire).
Herboristerie Pigault-Aublanc, Paris


  • Le remède de grand-mère

Tous les jours, pendant toute la saison des pollens, prenez à chaque repas 1 cuiller à café de miel et 2 cuillers à café de vinaigre de cidre dans un verre d’eau.

matin magique

«Je me lève et je chante en avançant dans l'aube d'un jour nouveau.»
– Ernest Holmes


Ce week-end peut représenter un point de départ, un point d’arrivée, le début ou la fin d’un nouveau cycle. Il peut être le premier maillon d’une longue chaîne d’action, la première esquisse d’une fabuleuse vision... Le point à la fin d’une phrase que vous décidez de ne plus jamais répéter, ou la virgule qui vous permettra de reprendre votre souffle et de continuer.

De si belles possibilités de création, de transformation et de régénération... Comment avez-vous l’intention d’en profiter?

Bonne journée!
Marie-Pier

mercredi 16 février 2011

dormir




1O CONSEILS POUR MIEUX DORMIR

Mangez léger surtout le soir

Modérez votre consommation de vin et autres boissons alcoolisées

Cessez de fumer surtout le soir

Renoncez aux excitants

Ne pratiquez plus de sport après 18 heures

Evitez les environnements bruyants

Investissez dans une bonne literie, ni trop dure, ni trop souple

Ne lisez pas de roman à suspense et ne visionnez pas de film d'horreur avant d'aller au lit

Dormez dans une chambre bien aérée, ni trop chaude, ni trop froide (entre 18 et 22°)

Occultez les fenêtres pour ne pas être gêné
par la lumière

(vie pratique santé)




mardi 15 février 2011

Ronron thérapie




Les amoureux des chats savent à quel point un simple ronronnement peut les déstresser.
Les ondes émises ont aussi un impact positif sur le sommeil, la tension artérielle, le système immunitaire...

L'instinct de l'homme ne le trompe pas, voilà dix mille ans qu'il cohabite avec les chats, se délecte de leur grâce, profite de leurs dons de chasseurs, s'apaise à leur contact, s'endort même bercé par leurs ronronnements...
Et oui, dix mille ans que le corps et l'esprit humains profitent des bienfaits thérapeutiques de ces félins domestiques.
Il faut cependant attendre le début des années 80 pour que le corps médical regarde à la loupe le mécanisme du "ronron" et en atteste les vertus.

Une cicatrisation accélérée

En partant du constat qu'à blessures égales un chat se remet cinq fois plus vite qu'un chien, des scientifiques américains mènent des études sur l'impact physiologique des ondes émises en ce cas.
Verdict: comprises entre 25 et 50 hertz, elles accélèrent le processus de cicatrisation osseuse et musculaire, renforcent le système immunitaire, régulent la tension et diminue le stress en déclenchant la production de sérotonine dans le cerveau.

La chasse aux énergies négatives
Remède naturel, bienfaiteur physique et psychique, le chat est enfin reconnu aujourd'hui comme étant un thérapeute au poil.
Et ses "pouvoirs" ne s'arrêtent pas là, comme le souligne Véronique Aïache dans son ouvrage "la ronron thérapie, ces chats qui nous guérissent", ce félin serait doté d'une sensibilité particulière aux bonnes et mauvaises ondes énergétiques.
Ainsi, selon les principes du feng shui, il est capable de "nettoyer" par sa simple présence, les courants négatifs qui circulent dans un foyer.

Avec tous ces atouts, on ne s'étonnera pas de savoir que dans de nombreux pays (Egypte, Japon, Thaïlande, Chine...) ce félin est considéré comme un précieux porte bonheur.

(par Juliette André pour vie pratique santé)



lundi 14 février 2011

BONNE SAINT VALENTIN!

mercredi 9 février 2011

Pensées positives




La pensée positive

Bien diriger le mental

Le mental peut être comparé au conducteur intelligent d'un véhicule qui serait le corps. Il est donc important de conduire correctement par la pensée positive, afin qu'il reconnaisse le but du voyage et le chemin pour y parvenir. La pensée positive développe les émotions supérieures telles que le courage, l'amour et la satisfaction, qui remplacent peu à peu les impulsions négatives telles que la peur, la colère, la jalousie ou l'impatience.

Vaincre les pensées négatives

Apprenez à vaincre vos pensées, à les purifier et à les mettre en ordre. Combattez les pensées négatives et les doutes. Laissez venir à vous de toutes parts les pensées élevées. Les pensées de dépression, de défaite, de faiblesse, d'obscurité, de doute, de peur etc... sont des pensées négatives. Cultivez les pensées positives telles que la force, le courage, l'amour, la satisfaction ou la joie. Les pensées négatives disparaîtront.

Les lois d'une pensée plus élevée

Vous serez ce que vous pensez. Votre vie correspondra à vos pensées. Améliorez votre manière de penser. De meilleures pensées conduisent à de meilleures actions. Apprenez à voir en tout l'aspect positif. Voilà qui nourrit véritablement le regard. La pureté des pensées dépend de la pureté de l'alimentation. Vous voyez mieux, entendez mieux, avez un sens gustatif plus développé, lorsque vos pensées sont élevées et positives.

L'incroyable pouvoir de la pensée

Les pensées renferment une puissance incroyable. Elles peuvent même guérir les maladies. Les pensées peuvent changer la mentalité d'une personne. Elles sont omnipotentes. Elles réalisent des miracles. Les pensées se reproduisent et se déplacent.

Les pensées transforment le destin

L'homme sème une pensée et récolte une action. Il sème une action et récolte une habitude. Il sème une habitude et récolte un caractère. Il sème un caractère et récolte un destin.

L'homme crée son destin par sa pensée et son action. Il peut changer son destin. Il est le maître de son destin. Il n'y a aucun doute là-dessus. Par la pensée adaptée et en s'exerçant intensivement, l'homme peut devenir le maître de son destin.

Swami Sivananda



dimanche 6 février 2011

Reconciliation




LES 7 TRUCS POUR SE RECONCILIER AVEC SON CORPS...

Prendre de temps en temps 5 minutes
pour faire silence, écouter le souffle lent et régulier de sa respiration abdominale.

Se reconnecter à ces cinq sens
voir, entendre, toucher, écouter, goûter. Il ne faut pas rester aveugle à notre environnement.

Travailler sur le toucher
appliquer par exemple une crème sur son corps avec la pleine conscience du geste afin de favoriser le toucher, la rencontre avec soi, avec ses formes...

Traiter son corps avec plus de douceur
et savoir reconnaître les messages qu'il nous envoie de type fatigue, faim,stress...

Apprendre à bouger en douceur,
à se faire plaisir par une activité physique douce par exemple qui ne passera pas par des compétitions... Il ne faut pas se faire souffrir, mais seulement renouer avec ses sensations. Danse, gym de santé, yoga, ces disciplines douces recentrent sur le corps, le confirment dans son sentiment d'exister et exercent un effet positif sur la restauration de l'image de soi.

Apprendre à dépasser le reflet du miroir
pour prendre conscience de ce que l'on est vraiment.

Regonfler son estime de soi
si celle-ci est vraiment défaillante, il vaut mieux parfois passer par la case psychothérapie que de souffrir de vieux traumatisme toute sa vie durant. Quelques séances peuvent suffire à booster sa confiance en soi, mais aussi à changer ses croyances néfastes, permettant aussi "d'entrer en amitié" avec soi même.



Poésie

***


LE JOUR OU JE ME SUIS AIME(E)


Le jour où je me suis aimé(e) pour vrai,
j'ai compris qu'en toutes circonstances,
j'étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j'ai pu me relaxer.
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle : L'ESTIME DE SOI

Le jour où je me suis aimé(e) pour vrai,
j'ai pu percevoir que mon anxiété
et ma souffrance émotionnelle n'étaient
rien d'autre qu'un signal quand je vais
contre mes propres convictions.
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle : L'AUTHENTICITÉ

Le jour où je me suis aimé(e) pour vrai,
j'ai cessé de vouloir une vie différente et j'ai
commencé à voir que tout ce qui m'arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle : LA MATURITÉ

Le jour où je me suis aimé(e) pour vrai,
j'ai commencé à voir l'abus dans le fait
de forcer une situation ou une personne
dans le seul but d'obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne
ni moi-même ne sommes prêts
et que ce n'est pas le moment.
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle : LE RESPECT

Le jour où je me suis aimé(e) pour vrai,
j'ai commencé à me libérer de tout
ce qui ne m'était pas salutaire.
Personnes, situations, ou tout ce qui
baissait mon énergie. Au début, ma
raison appelait cela de l'égoïsme.
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle : L'AMOUR DE SOI

Le jour où je me suis aimé(e) pour vrai,
j'ai cessé d'avoir peur du temps libre
et j'ai arrêté de faire de grands plans,
j'ai abandonné les mégaprojets du futur.
Maintenant, je fais ce que j'aime,
quand ça me plait et à mon rythme et tout se réalise
Aujourd'hui, je sais que ça s'appelle : LA SIMPLICITÉ



Le jour où je me suis aimé(e) pour vrai,
j'ai cessé de chercher à toujours avoir
raison, et je me suis rendu compte de
toutes les fois où je me suis trompé(e).
Aujourd'hui, j'ai découvert : L'HUMILITÉ

Le jour où je me suis aimé(e) pour vrai,
j'ai cessé de revivre le passé et de me
préoccuper de l'avenir. Maintenant, je
vis au Présent, là où Toute la Vie se passe.
Aujourd'hui, je vis une seule journée
à la fois et ça s'appelle : LA PLÉNITUDE

Le jour où je me suis aimé(e) pour vrai,
j'ai compris que ma tête pouvait me
tromper et me décevoir. Et si je la
mets au service de mon Cœur, de l'Univers
elle devient une alliée très précieuse.

Tout ceci s'appelle

SAVOIR ÊTRE

SAVOIR VIVRE

SAVOIR AIMER

Nous ne devons pas avoir peur de nous

confronter, car du chaos naissent les ÉTOILES.


Auteur inconnu ....

***

poesie




La Lumière

Quand vous voyez la Lumière,

c'est une vision,


Quand vous sentez que la Lumière descend en vous,

c'est une expérience,


Quand la Lumière s'établit en vous

et vous apporte l'illumination

et la connaissance,

c'est une réalisation


Sri Aurobindo


vendredi 4 février 2011

Bienvenue et merci





Je vois que vos visites sont de plus en plus nombreuses, je vous en remercie
J'espère répondre à vos questions à travers mes articles
N'hésitez pas à me laisser vos questions, vos remarques
Bonne visite!

mercredi 2 février 2011

matin magique


«Dès que vous entrez dans le Présent avec votre attention, vous réalisez que la vie est sacrée. Lorsque vous êtes présent, tout ce que vous percevez a un caractère sacré. Plus vous vivez dans le Présent: plus vous ressentez la joie simple mais profonde de l'Être et du caractère sacré de toute vie.»
– Eckhart Tolle, Quiétude

L’idée n’a jamais été de trouver le bonheur à travers nos succès et nos accomplissements... Non, l’idée est plutôt de découvrir la joie ici et maintenant – le seul espace où l’on peut réellement la trouver –, puis, une fois qu’on en est bien rempli, de la laisser s’exprimer à travers les jolies choses qu’on se sent inspiré à réaliser.

Je vous souhaite une belle et douce journée! :-)
Marie-Pier

L'huile de figue




L'huile de graines de figue de Barbarie

Ne pas la confondre avec le macérat huileux, obtenu par macération de fleurs de cactus séchées dans une huile de base telle que l’huile de tournesol.


Le macérat huileux est utilisé depuis longtemps ,mais les vertus des graines de son fruit, la figue de barbarie, ont été démontrées par des chercheurs américains et marocains. L’huile anti-radicalaire qui en est extraite, et dont les caractéristiques sont incomparables, voit aujourd’hui son prix frôler les 1 000 euros le litre.
Elle est même en passe de détrôner l’argan.

Le cactus est une plante miracle, c’est Mohamed Boujnah, chercheur à l’INRA de Rabat, qui le dit dans une interview au journal “Aujourd’hui Le Maroc”, dès 2006. Une affirmation reprise depuis par d’autres chercheurs, telle la chimiste Hasna El Gharras, auteur d’une thèse sur le cactus.
La culture du cactus ne nécessite aucune technique et aucun entretien.
Le cactus se contente de peu d’eau pour pousser.
L’huile de cactus, riche en vitamines et minéraux, ainsi qu’en actifs réputés pour leurs pouvoirs antioxydants, a une étonnante action contre le vieillissement cutané.


Une plante encore sous-utilisée

Si les professionnels sentent le potentiel de l’huile de graines de figues de Barbarie, le marché n’est pas près de s’ouvrir à la grande série. La récolte des fruits et leur exploitation restent encore traditionnelles et la production d’huile est nettement plus complexe que pour l’argan.

La dureté des graines contenues dans les fruits et leur faible teneur en huile (moins de 5 %) écartent d’emblée l'extraction mécanique classique.
Le fruit est d’abord dépulpé, puis les graines récupérées sont séchées avant d’être pressées à froid. Pour produire un litre d’huile, il faut près d’une tonne de figues ! Les coopératives locales mettent généralement au mieux deux litres en bouteilles par jour. De faibles rendements qui expliquent que la vente de l’huile demeure informelle et saisonnière et que la valeur marchande de ce “ nectar ” atteigne des sommets.


Pourquoi et comment nous l’utilisons

Aujourd’hui, seuls trois producteurs d’huile de graines de figues de Barbarie sont certifiés Ecocert au Maroc.
La notion de luxe est associée aux fabrications à base d’huile de figues de Barbarie. Son prix très élevé ne peut intéresser que les marques et les produits haut de gamme.

Quel est donc le secret de cette huile ?

Elle est hydratante, nourrissante et adoucissante, mais l’huile de graines de figues de Barbarie possède aussi plus de 80 % d’acides gras insaturés. Une proportion légèrement supérieure à celle de l’huile d’argan.
Les acides gras poly-insaturés y sont en en quantité deux fois plus importante que dans l’huile d’argan, en particulier l’acide linoléique, essentiel pour la kératinisation de l'épiderme (65 % contre 30 % pour l’argan).
Le taux de vitamine E, supérieur à 100 mg/100 g (essentiellement des Gamma-Tocophérols). La vitamine E est un anti-oxydant, elle protège les tissus contre les dommages de l'oxydation (le vieillissement) en neutralisant les radicaux libres.Le taux de Stérols atteint le record de plus de 900 mg/100 g. Les stérols ont des performances reconnues dans le domaine de la revitalisation et de la protection anti-radicalaire.


La spiruline

Spiruline, l'aliment le plus complet de la planète


spirulineOn connaît actuellement quelques 25 000 espèces d'algues sur la planète Terre. Parmi elles, on peut distinguer une algue bleue microscopique, apparue avec les premiers êtres vivants il y a environ 3,5 milliards d’années et considérée comme l’aliment naturel le plus complet de notre planète, connue sous le nom de Spiruline.

La spiruline, une petite algue qui se présente sous la forme d’une spirale (d’où son nom), elle pousse naturellement dans les lacs alcalins des régions chaudes du globe. L'intérêt alimentaire de cette algue était déjà reconnu par les Aztèques et les Mayas qui la consommaient comme un aliment à part entière.

Aujourd'hui des cultures sont mises sur pied en Afrique, Inde, Pérou, et Chine pour combattre la malnutrition, la dénutrition et les carences protéiques.

En occident, la spiruline est utilisée en tant que complément alimentaire pour ses multiples bienfaits.

Composition

La spiruline est un aliment naturel qui a des valeurs nutritionnelles exceptionnelles.

La spiruline est extrêmement riche en protéines puisqu’elle en contient près de 70% (soit trois fois plus que le poisson et la viande maigre). Complète, équilibrée et dépourvue de graisse et de cholestérol, la teneur protéique de cette micro-algue, riche des 8 acides aminés essentiels à l’organisme, font de la spiruline un aliment d’une haute valeur biologique. Le taux d’assimilation de ses protéines est 60 % plus facile que celles contenues dans la viande.

Par ailleurs, la spiruline est pourvue de la plupart des vitamines, elle fournit une quantité phénoménale de béta-carotène (15 fois plus que dans les carottes) et apporte à l’organisme toutes les vitamines du groupe B, dont la vitamine B12 qu’elle contient proportionnellement 4 fois plus que dans le foie.

On retrouve dans cette algue de nombreux minéraux et oligo-éléments : calcium, phosphore, magnésium, potassium, sodium, cuivre, zinc, manganèse, et du fer en grande proportion (45 fois plus que dans les épinards).

Sa très haute teneur en fer est à souligner .

La spiruline contient également des acides gras essentiels OMEGA 3 et 6, qui se montrent extrêmement bénéfiques au niveau des apports énergétiques mais également en ce qui concerne le métabolisme du cholestérol.

Entre autre, elle a l’avantage d’être une riche source d’acide gamma-linolénique (AGL), un acide gras insaturé issu de la famille des omégas 6, qui s’avère particulièrement utile dans la prévention du vieillissement cutané et l’hydratation de la peau.

Aussi importants soient­-ils, les AGL sont presque introuvables dans l'alimentation moderne. On trouve ces molécules indispensables dans le lait maternel et certaines huiles non chauffées. La spiruline est le seul aliment connu qui contienne autant d'AGL.

Les bienfaits de la spiruline

Un complément idéal pour le sportif

La spiruline, par son apport en fer (nécessaire à la production d’hémoglobine) et en bêta-carotène, est d’un grand intérêt pour les sportifs, notamment sur le plan de l’oxygénation des muscles.

Déjà à l’époque, les messagers du Grand Incas, excellents coureurs, l’utilisaient afin de pouvoir parcourir jusqu’à 200 km par jour.

Depuis, plusieurs études ont montré le rôle protecteur de la spiruline sur les dommages musculaires liés à l’oxydation.

Effectivement, la spiruline a la vertu d’améliorer les capacités de récupération, de favoriser la reconstruction du muscle après l’effort, et aussi d’améliorer les facultés d’endurance.

Il est toutefois conseillé de la consommer avec une source extérieure de vitamine C, comme un jus de fruit, afin de favoriser l’assimilation du fer. L’idéal reste la consommation de spiruline enrichie en vitamine C grâce à l’ajout d’acérola. Egalement connu sous le nom de cerise des Antilles, et de part sa forte concentration en vitamine C (25 fois plus que dans une orange), l’acérola complète naturellement la spiruline.

Un véritable allié minceur !

L’excès de poids est en grande partie lié à l’intoxication des cellules de notre corps. Surchargés, les organes vitaux tels la vésicule biliaire, le pancréas, le foie ou encore l’intestin ne sont plus dans la capacité de remplir correctement leurs fonctions. Même chose en ce qui concerne le système nerveux, en cas de pollution ce sont toutes les réactions hormonales qui risquent d’être perturbées, ce qui va favoriser la prise de poids.

L’atout majeur de la spiruline est sa capacité à désintoxiquer l’organisme en profondeur. Cette faculté est due à la phycocyanine, un pigment naturel qui donne cette couleur bleue à la spiruline. La phycocyanine est d'abord un puissant détoxiquant, doublé d'un incroyable régénérant : d'un côté elle détruit les toxines, même les métaux lourds, et de l'autre elle active la régénération cellulaire des tissus vivants !

Cette substance va permettre de nettoyer et de purifier l’ensemble du corps et ainsi de relancer le processus naturel d’amincissement.

De plus, la spiruline contient également de la phénylalanine, qui agit sur l'hormone de satiété. Elle procure un véritable effet coupe-faim tout en maintenant le taux de glycémie de manière constante. Ainsi, la spiruline est un complément idéal lors des régimes amaigrissants, car elle évite les carences tout en conservant un apport calorique extrêmement faible.

Pour un résultat optimal, consommer la spiruline 20 à 30 minutes avant le repas.

Un atout beauté

La spiruline contribue à ralentir le vieillissement de la peau grâce à ses molécules
anti-oxydantes (acide gamma-linoléniques, phycocyanine, tocophérol, carotène, sélénium et zinc) qui empêchent la formation de radicaux libres. De plus, les acides gamma-linoléniques apportent souplesse, élasticité, et donc douceur à l’épiderme.

La spiruline concentre également tous les nutriments et oligo-éléments nécessaire à la brillance et à la résistance des cheveux et des ongles, ainsi que de nombreuses vitamines qui permettent de retrouver fraîcheur et santé.

15 bonnes raisons de consommer de la spiruline :

- Faire le plein d’énergie.

- Nettoyer son corps des impuretés.


- Renforcer son système immunitaire.


- Eviter les carences alimentaires.


- Retarder le vieillissement.


- Avoir une peau douce, des cheveux et des ongles brillants et résistants.


- Réguler son poids, en complément d'un régime minceur


- Augmenter son endurance, améliorer sa résistance et optimiser la récupération.

- Lutter contre l’anxiété et le stress.

- Permettre de mieux supporter les règles et la ménopause.


- Combler les carences liées à la grossesse.


- Réguler son taux d’insuline et ainsi lutter contre le diabète.


- Diminuer son taux de cholestérol.


- Faciliter la digestion.


- Améliorer sa mémoire et sa concentration.

Conseils d’utilisation



Du fait de la très grande concentration de cet aliment, il est conseillé de commencer par une dose de 1 gramme par jour, et d'augmenter la quantité de 1 gramme toutes les semaines jusqu’à la quantité journalière souhaitée. Les sportifs peuvent, quant à eux, augmenter la dose de 1 gramme tous les 2 jours jusqu’à atteindre 10 grammes.

Il est conseillé de consommer la spiruline au petit déjeuner et à midi, avant de prendre son repas. Eviter d’en prendre le soir, afin d’éviter d’être trop actif au moment du couché.

Dans un régime minceur, prendre la spiruline ½ heure avant le repas avec un grand verre d’eau. La prise de spiruline entre les repas peut également calmer une petite faim ou palier à une baisse d'énergie.

Toujours bien s’hydrater tout au long de la journée afin de favoriser l’évacuation des déchets de l’organisme.

La spiruline est destinée à tous ceux qui désirent contribuer à l'équilibre de leur organisme et à l'amélioration de leur alimentation, en y intégrant un élément de haute valeur biologique et nutritionnelle.