ancien remède des maux modernes
Au cours de ces dernières années, les chercheurs du monde entier se sont beaucoup intéressés à la mélisse. Cette plante, qui entre dans la composition de nombreux remèdes traditionnels, semble receler de nombreuses propriétés jusqu’ici inconnues, en particulier dans le traitement des dysfonctionnements thyroïdiens, des ulcères et même du sida.
Comme tout ce qui existe à profusion, la mélisse a été peu étudiée par les pharmacologues modernes jusqu’à une date très récente. Cette plante qui fait partie de la pharmacopée universelle depuis la Grèce antique, était jusqu’ici surtout recherchée pour ses bienfaits sur le système nerveux, le système digestif, la circulation et l'immunité. Cependant, des résultats d’études menées au cours des cinq dernières années tendent à confirmer de nombreuses applications nouvelles pour cette plante.
Ainsi, ce n'est qu'en 1999 que des chercheurs allemands ont démontré, études cliniques à l’appui, qu’une crème à base de mélisse diminue non seulement les symptômes et la durée de l’herpès labial, mais aussi sa contagiosité, avec l’avantage de ne pas produire de résistance du virus comme avec les antiviraux de synthèse.
Depuis cette date, les chercheurs ont poussé plus loin les investigations sur cette plante dont l’emploi pourrait s’adresser à un large spectre de pathologies « modernes » comme :
- Les problèmes thyroïdiens : la mélisse agit par inhibition de la désiodation des hormones thyroïdiennes.
- Certaines mycoses et plus particulièrement celles dues au cham-pignon Aspergillus candida.
- Les ulcères sur lesquels la mélisse (en extrait alcoolique) provoque de nettes améliorations grâce à la présence de flavonoïdes aux propriétés anti-radicaux libres.
- Les cas de démence due aux dommages créés par les radicaux libres (maladie d’Alzheimer) que la mélisse améliore grâce à son activité anti-oxydante.
- Le sida : l’extrait aqueux de mélisse inhiberait efficacement la réplication du HIV-1. Elle permettrait également de prévenir le développement de la maladie chez les porteurs asymptomatiques du virus. On ne connaît toutefois pas encore le principe actif en cause.
Avec la mélisse, aucun effet secondaire ou indésirable n’a été constaté jusqu’à présent. Au moment où anxiété, stress, ulcères, maladies thyroïdiennes, mycoses, infections microbiennes et virales semblent se développer, pourquoi se priver d’une plante aussi commune et aux propriétés si nombreuses ?
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